Palais du Temps Profond / Laboratoire Wutopia
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Palais du Temps Profond / Laboratoire Wutopia

Jun 17, 2023

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Description textuelle fournie par les architectes. Le palais en béton conçu par Wutopia Lab, à savoir l'Œil du musée du palais-musée du régime mandchou (Changchun), est le premier bâtiment décoratif en béton apparent de la province du Jilin, le plus grand bâtiment en béton apparent du nord-est de la Chine, et le plus grand bâtiment souterrain à surface balayée et à coque mince de grande portée à l'abri du sol en Chine, a été officiellement achevé et inauguré le 18 mai 2023, Journée internationale des musées, après six années de conception et de construction. Juste avant le 1er mai 2017, M. Wang, le directeur du musée qui avait opposé son veto à plus de 20 séries de propositions infructueuses, m'a contacté pour me faire une demande. Il espérait que je pourrais proposer une proposition qui capturerait véritablement l’essence de Changchun. Ma carrière a toujours été axée sur des appels aussi urgents, mais j'accepte volontiers de relever le défi. Changchun était une ville étrangère pour moi, c'est pourquoi je m'efforce de découvrir l'éclat des fragments de l'histoire de la ville.

Fragments : symboles, métaphores, parallèles et autres - Changchun, autrefois, occupait la position estimée d'être la ville la plus développée d'Asie de l'Est. Aujourd’hui, elle reste un centre industriel essentiel, résonnant des échos de son ancienne grandeur. Sa fierté inhérente dégage un optimisme inébranlable, refusant de se rendre. Le palais du régime mandchou n'occupe pas beaucoup de place, à tel point qu'il me donne l'impression d'un palais de transition. Cependant, sa construction témoigne d'une attention méticuleuse aux détails, car les grands toits fusionnent harmonieusement des éléments classiques occidentaux avec des ornementations sobres mais exquises. Situé à l'angle nord-est du palais, le musée blanc de l'histoire du nord-est de la Chine sous l'occupation japonaise, conçu par Maître Qi Kang, présente un toit en pente douce qui s'incline sous la crête principale du palais. J'ai rassemblé ces morceaux fragmentés dans le texte précédent. Pour maintenir le paysage stable du musée, je pense que le musée d’art devrait adopter une approche plus modeste. Dans cette optique, j'ai dissimulé le musée d'art, évitant toute altération de l'ambiance établie au-dessus. Étant donné que le palais et la salle d'exposition suivent des structures conventionnelles, j'ai décidé d'introduire la structure à grande portée que l'on trouve couramment dans les bâtiments industriels, créant ainsi de vastes espaces intérieurs pour mettre en valeur efficacement la fierté inhérente de la ville. J'ai décidé d'adopter des courbes élégantes et d'utiliser une série de dispositifs rhétoriques tels que le symbolisme, la métaphore et l'association pour transmettre la résolution de la quête de la grande ville de faire revivre son ancienne grandeur dans cette nouvelle ère. Simultanément, le musée d'art sert de sanctuaire expressionniste contemporain qui libère nos âmes de l'emprise constante du temps dans notre vie quotidienne, nous permettant de réexaminer l'histoire et la mémoire, et ainsi de saisir le sens de nos existences.

Libérer le béton contraint avec l'acier invisible - La raison pour laquelle j'ai choisi le béton apparent est simple : son caractère industriel inhérent. Cependant, ma compréhension et ma représentation du béton clair sont pâles en comparaison de celles de M. LIU Yichun et M. DONG Gong. J'ai pris la décision de me lancer dans un voyage dans les années 1930, époque où prédominait l'expressionnisme primitif, afin de libérer le béton des limites des moules ordonnés. Fort de ma familiarité avec l'acier, je l'utilise comme coffrage pour façonner des dômes en béton à surface balayée à coque mince et de grande portée. En réponse aux préoccupations soulevées par l'architecte du projet Huang He concernant l'épaisseur du revêtement protecteur, qui pourrait masquer les joints de panneaux méticuleusement disposés, les joints visibles et les œillets de tirant méticuleusement visualisés grâce à la technologie BIM, j'ai assuré à Huang He qu'il possède en réalité des atouts considérables. mérite. En prenant comme exemples le béton d'Eero Saarinen et le mortier de Le Corbusier, les joints et les œillets ne sont pas quelque chose qu'il nous faut exprimer. Le revêtement protecteur établit une limite transparente sur la surface du béton et, en présence de lumière, le béton acquiert un halo rayonnant. Au fur et à mesure que les conditions d'éclairage changent, la luminescence du halo traverse gracieusement les courbes, dévoilant un dynamisme sobre. Non, c'est un enchantement. C'est un expressionnisme enchanteur.